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L'accompagnement des addictions
Spécialisée Sophro et Addictions, je vous accompagne dans vos problématiques avec :
  • l'alcool
  • le tabac
  • les troubles alimentaires
  • les jeux
  • les écrans.
Contrairement aux idées reçues, l’addiction ne reflète pas une faiblesse ou un manque de volonté chez l’individu dépendant. Les substances psychoactives agissent sur le système cérébral, l’envahissent, modifient son fonctionnement. Le cerveau subit des perturbations complexes de ses mécanismes, entraînant une perte totale de contrôle du comportement chez ces personnes.
Il s’agit donc d’une maladie neurologique qui doit être considérée et traitée comme telle.

Un facteur de réussite primordial pour la prise en charge consiste à amener le patient à établir des relations interpersonnelles qui lui apportent plus de plaisir que l'objet de l'addiction. La demande d’aide, pour être efficace, doit être une libre adhésion.

Arrêter de consommer un produit ou d’agir un comportement peut s’avérer facile sur une courte période, surtout lorsque la motivation est importante. En revanche, maintenir l’abstinence ou le changement d’un comportement nouveau demande des ressources psychiques, cognitives, motivationnelles et comportementales importantes.

La rechute fait partie du parcours de soin. Elle est une phase « normale » du changement et non un retour en arrière.
Cette possible étape doit être envisagée par le patient au cours de l’accompagnement afin d’éviter l’arrêt des soins et la survenue des sentiments d’impuissance, d’échec, de culpabilité, de découragement.

Le combat ne se mène pas seul. Le travail en groupe convient particulièrement.

Il est important également de prendre en charge l’entourage, souvent négligé, de la personne addictive dans le cadre de soins addictologiques.
Lorsque l’entourage est enfant de personne dépendante, les rôles peuvent être inversés et il est courant que l’enfant prenne en charge son parent dans un ou plusieurs domaine de sa vie quotidienne. Surtout lorsque ce dernier se retrouve en incapacité de gérer certains moments du quotidien. Il peut y avoir à la fois compassion, honte et rejet du parent dépendant. Et d’une façon générale, la non maîtrise fait peur.
Lorsqu’un adulte constate qu’un autre adulte, auquel il est lié, ne réussi pas à se maîtriser, cela peut provoquer une sensation d’inquiétude ou d’insécurité. Mais lorsque cette absence de maitrise se rencontre chez un parent censé être un pilier, une base de sécurité, ceci peut réellement ébranler la construction psychique de l’enfant. Il va devoir trouver des sécurités ailleurs ou bien changer de rôle (devenir parent du parent) pour se donner l’illusion de la maîtrise. Dans ce cas, tout un pan de l’enfance ne peut être vécu. Celui de l’insouciance qui permet d’évoluer librement au sein d’un cadre solide et souple.

Lorsque l’entourage est conjoint, Au départ, l’envie d’aider l’autre à s’en sortir, est très forte, surtout quand l’aidant est une femme. Le syndrome du sauveur est très présent et il existe un déploiement d’énergie important. Ensuite, voyant que les choses ne bougent pas, voire s’aggravent, le partenaire commence à s’essouffler. Après l’essoufflement vient la souffrance, le partenaire s’oublie, nie ses propres besoins et s’épuise.. Il repart à la charge d’une autre façon : en essayant de comprendre, de discuter, de menacer, d’aimer davantage, de réduire ses propres exigences,… et rien n’y fait.

Quoi qu’il en soit, on retrouve chez les familles concernées par un problème addictif, la honte, la culpabilité, une mésestime de soi, le déni, le sentiment d’insécurité et l’inquiétude, les variations d’humeur, la colère, la compassion. Tous ces traits concernent autant la personne dépendante que ses proches, sa famille. L’addiction est centrale tant elle occupe les esprits des uns et des autres et « rythme » la vie familiale sans qu’aucun mot ne puisse être posé dessus bien souvent. Elle est comme un membre à part entière de la famille.

C'est là que la Sophrologie peut intervenir, elle permet de relier les pensées, les émotions et les éprouvés corporels.
Ainsi, elle apporte une aide considérable quand elle s’insère dans un soin multidisciplinaire.
La Sophrologie ne se substitue pas au parcours de soin médical.

« Ecoute alcool » 0 980 980 930, de 8h à 2h, 7 jours sur 7. propose de l’aide de façon anonyme.
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